Les primo-accédants sont confrontés à des obstacles importants dès lors qu’ils envisagent sérieusement de devenir propriétaires. En effet, le prix moyen des maisons continue de grimper en flèche, parallèlement à l’augmentation du coût de la vie et du loyer. Épargner un dépôt suffisamment important de nos jours semble impossible. Il n’est donc pas surprenant que nous devions de plus en plus nous tourner vers des solutions alternatives telles que la société civile de placement immobilier (scpi) pour obtenir de l’aide. Découvrez la scpi définition en cliquant sur le lien.
Comment puis-je aider mon enfant à acheter une maison ?
Il existe plusieurs façons pour les parents souhaitant soutenir financièrement leurs enfants désireux d’acquérir leur première maison :
- un don financier ;
- un prêt ;
- placer ses économies sur un compte ;
- se porter garant d’un prêt hypothécaire ;
- pour obtenir un prêt hypothécaire.
Dois-je obtenir des conseils financiers au préalable ?
La réponse est oui. Des études révèlent que 17 % des plus de 55 ans enduraient un niveau de vie inférieur après avoir aidé leurs enfants à acheter une maison. Avant de vous impliquer dans l’achat d’un bien immobilier de cette nature, nous vous conseillons vivement d’obtenir des conseils financiers indépendants. Ce dernier peut vous aider à déterminer exactement le montant de l’aide que vous pouvez vous permettre de consentir. Une nouvelle étude avance que 17 % des parents qui prêtent de l’argent à leurs enfants leur situation se dégrader. 10 % des personnes interrogées se sentent moins en sécurité financièrement. 27 % des parents et des grands-parents âgés de 55 à 64 ans ont déclaré qu’ils acceptaient un niveau de vie inférieur du fait d’avoir joué le rôle de prêteur pour un proche. Ces résultats ne sont pas anodins et devraient vous inciter à une réflexion plus approfondie quant à votre situation personnelle et aux perspectives qui vous attendent en cas de mauvaise décision.
Puis-je donner à mon enfant de l’argent pour acheter une maison ?
Oui. La majorité des parents font don de certaines sommes à leurs enfants pour compléter leur apport et augmenter leur pouvoir d’emprunt afin qu’ils puissent accéder à un contrat hypothécaire moins cher et/ou emprunter davantage. La plupart des banques accepteront un apport qui a été donné (ou partiellement donné), mais elles peuvent demander une confirmation écrite de votre part indiquant qu’il s’agit bien d’un véritable don. Deux raisons expliquent cette démarche de la part des établissements financiers. Premièrement, pour les calculs d’accessibilité financière, elles veulent s’assurer que la somme recueillie n’est pas issue d’un prêt nécessitant des remboursements réguliers pouvant amputer une partie des revenus et donc des échéances hypothécaires à venir. D’autre part, ils souhaitent savoir s’ils seront en mesure de récupérer le bien immobilier sans difficulté en cas de faillite personnelle des jeunes emprunteurs.